Vie d’Van #8 : La route vers le Mexique et Potrero Chico!

Vie d’Van #8 : La route vers le Mexique et Potrero Chico!

Du 8 janvier 2016 au …

Holà Amigos!!

Lors de notre dernier blogue nous étions au Texas, mais nous avons décidé de quitter cet endroit pour nous rendre à El Potrero chico au Mexique. L’une des grandes mecques de l’escalade.

Pour se faire, il fallait passer les fameuses frontières Américano-Mexicaine, que tout un chacun ont déjà entendu parler au travers des films et des histoires. Nous ne serions pas honnêtes si nous n’admettions pas, que nous avions eu une petite nervosité d’entrée dans ce secteur et traversé les douanes quand nous parlons à peine espagnol. Le plan de match était d’arrêter à Laredo (ville d’État-U avant les frontières), faire le plein d’essence et traverser ces fameuses douanes.

Avant notre départ nous avions quand même pris le temps de demander à CAA, quelle était la meilleure route et nous avions été sur le site : http://potrerochico.org/ pour avoir plus d’information. Ce site est juste fabuleux! Sur le site, il y a un endroit, qui décrit ULTRA précisément le chemin à prendre et quoi faire à la douane, à l’immigration et sur la route.

Si vous traversez pour la première fois même si ce n’est pas pour aller à Potrero, lisez et imprimez ce précieux document.

Nous avons suivi le fameux document comme s’il était la carte qui menait à un trésor de pirate, nous avons traversé un grand pont, passer un paillage et franchit les fameuses douanes mexicaines…

Douane est un bien grand mot! C’était plutôt un endroit ou des gens (surement des douaniers) qui étaient là pour seulement nous diriger??? À notre grand étançonnement, c’est même personne/douaniers nous ont posé une seul question, si nous étions seulement 2 dans le véhicule. Évidement nous avons répondu oui, le douanier a ouvert la porte regardée et bingo c’est réglé!! Aucune demande de passeport… RIEN!!! Et nous voici au Mexique. Nous aurions pu quitter de ce point et sillonner le Mexique, mais nous avons continué à suivre notre fameuse carte au trésor, qui nous a dirigés à l’immigration à 15 minutes de routes.

Une fois rendu là –bas c’était un peu comme le film Les 12 travaux d’Astérix. Aller au comptoir 1-3-2-4-1… Disons que l’efficacité n’était pas de mise. Il fallait faire étamper notre passeport, payer pour l’immigration, donner un dépôt (le faire avec une carte de crédit) au cas où on vendait notre véhicule au Mexique et payer pour une vignette de pare-brise, qui démontrait que notre Bélu était immatriculé au Mexique.

Une fois tout cela fait, nous avons pris l’autoroute payante jusqu’aux abords de la grande ville de Monterrey. Cette jolie route, protéger par la police fédérale est beaucoup plus rapide, bien entretenu et sécuritaire, et tout cela pour 20 $ USD. Ça vaut la peine.

Après environ 2.5 h de route nous voici enfin à Hidalgo. Le village qui est situé à 5 minutes de voitures du fameux parc de Potrero Chico. Nous étions tellement excités d’être arrivés, que nous nous sommes directement dirigés vers les montagnes.

Plus que nous nous approchions, plus que c’était impressionnant.

La roche formait un canyon séparer par une route et de chaque côté un potentiel de milliers de voies d’escalade et certaines peuvent atteindre jusqu’à 1300 mètres de haut. Nous étions complètement bouleversés par la hauteur de ces murs, par la quantité de choses à grimper, c’était incroyable!

Après un aller-retour dans le canyon il était temps de trouver un livre guide, pour se démêler dans tout cela et bien sûr de trouver nos copains. Après nous être arrêtés à un premier camping où il n’y avait personne, nous nous sommes dirigés vers un autre. La posada! À l’accueil, tout en achetant les livres, j’ai demandé s’il y avait des Québécois ici… La dame me dit en espagnol : si si El  Quebec mafia es aqui!

Nous nous sommes donc dirigés directement dans la cuisine pour découvrir nos copains (Katou, Marilyne, Jo et Marie-Eve) assis tranquillement en train de manger. C’était vraiment joyeux de les rencontrer et quoi de mieux, que des gens qui sont sur le site depuis 2-3 semaines, pour nous aider à s’y retrouver dans cette immensité. Après avoir discuté un peu, planifier le lendemain et nous informer si nous pouvions dormir dans le canyon. Nous avons quitté nos copains jusqu’au lendemain matin et nous avons été voir les étoiles à l’entrée du canyon.

Le camping où les copains étaient : la posada est l’endroit où aller selon nous. Restaurant sur place, cuisine commune, frigo communautaire, rangement pour la nourriture, douche chaude, hamac, piscine, BBQ, WIFI… Quoi demandé de mieux, tout cela pour 6.90 $/pers/jours. Ha oui le plus important… à 5 minutes à pied des parois! Pour ceux qui veulent plus que le confort d’une tente, la posada offre aussi des chambres et des petits appartements!

Étant donné que ce camping à une politique de prix fixe, malheureusement même pour les gens en campeur, il charge le même prix par personne. Nous avons donc décidé de passer les soirées avec les copains à cet endroit et aller dormir dans le canyon. Un très bon compromis. Pourquoi dormir dans un camping 5 étoiles, quand nous avons la chance d’être entouré de millions d’étoiles, d’être les seuls habitants du canyon, et d’avoir la vue sur les montagnes !!!

Comme première journée nous voulions découvrir la roche et ne pas nous lancer dans une grande voie en multi longueur. Faire un multi longueur, pour ceux qui ne font pas d’escalade, c’est de grimper plusieurs voies les unes au-dessus des autres, pour atteindre soit la fin de la voie ou le sommet d’une montagne très haute. Certaines voies peuvent avoir jusqu’à 22 longueurs. Pour vous donner une idée, une bonne journée d’escalade est environ 8 voies d’environ 30 mètres.

La roche ici est du limestone ou comme dirait Katou : de l’ancien plancher de poisson.

Nous avons débuté dans Los lobos, un super secteur. Il faut une bonne marche d’approche, montée dans la caillasse, mais ça vaut la peine. Le secteur du bas n’est pas fameux, mais plus haut c’est génial.

Certaines journées nous grimpions tous ensemble, d’autres, certains avaient des projets plus précis et nous nous séparions. Certains soirs Gen et moi ressentions le besoin de rester au campeur en amoureux et d’autre jour nous allions souper au resto, jouer a des jeux à la Posada avec les amis, ou nous les invitions chez nous dans le canyon se faire un BBQ, un petit feu avec les montagnes et les millions étoiles.

Rapidement dans notre séjour, nous avons compris que de dormir au début du canyon n’était pas une super bonne idée! Car étant donné, que certaines voies doivent être débutées tôt, les grimpeurs, qui portent leur harnais avec leur équipement déjà sur eux était notre réveille-matin. Le bling-blang du métal, qui se fracassait nous réveillait. Après quelques réveils trop matinaux, nous nous sommes déplacés au fond du canyon où les voies d’escalade se terminaient, donc peu de passants et un coin plutôt très calme et tranquille. L’emplacement parfait, nous étions capables de dormir jusqu’à beaucoup plus tard.

En plus du calme de cet endroit, le soleil frappe la fin du canyon en 1er, donc plutôt agréable le matin. Ici c’est l’hiver mexicain la température varie beaucoup dans ce climat semi-désertique. Certaines journées il fait 30C au soleil et nous cherchons l’ombre pour grimper et d’autre journée 15C et c’est le soleil que nous cherchons. Dès que le soleil quitte les parois vers 17 h 30, le changement est drastique on perd rapidement un 10-15C. Certaines nuits nous avons dû friser le point de congélation. Mais en général nous sommes très bien.

Lors de l’escalade dans ce lieu magnifique, mais risqué, il est essentiel de porter un casque. Dans certain secteur des rochers peuvent tomber de plus haut, mais parfois ces les autres grimpeurs, qui sont à 100-200m plus haut, qui accrochent un petit caillou et celui-ci avec une telle hauteur  deviennent mortel pour ceux qui sont plus bas.

Quand on part en multi longueur, il est essentiel de se préparer pour de grand vent, pour le froid ou pour un temps très chaud. Donc, prévoir pas mal d’eau, des vêtements coupe-vent et si ces possibles de mini-radio pour communiquer. Car avec les centaines de grimpeurs qui crient et le vent, il est parfois impossible de communiquer clairement entre nous. Un autre élément OBLIGATOIRE est une lampe frontale, quoi de plus désagréable (qu’en pense tu Maryline), de faire des rappels à la noirceur.

Voici donc la fin de notre partie 1 d’El Potrero Chico

Merci de votre temps et à bientôt

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Les trotteurs amoureux : JS et Gen xxx

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